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News de la TRANSAT

 

09.12.05

Nous voici arrivés à Ste Lucie ! Merci à Yann d'avoir fait le relais pendant ces jours. Sans contact, j'ai tout de même continué le journal de bord. Le voici ici. Et bientôt quelques photos !

08.12.2005

Anegada se trouve mercredi 08.12.2005 12h00 UT à 122 milles de Ste-Lucie. Ils sont en 2ème position de leur catégorie et 50ème du général. Ils devraient arriver à Rodney Bay jeudi dans la journée..... Après 19 jours de mer.

 

02.12.2005

L'équipage fait façe a un problème de téléphone satellite, ils ne seront donc plus en mesure de nous faire parvenir de messages ni même de téléphoner. Ils m'ont fait parvenir un mail par l'intermédiaire d'un bateau proche pour dire que tout va bien à bord et qu'il n'y a pas raison de s'inquiéter. Ils feront parvenir d'autres messages s'ils réussissent à réparer le téléphone ou par l'intermédiaire de voisins de mer.....

(Mail de Nicole) :

"Beautiful sailing the the trade winds.
We ate the foie gras and drank the Sauternes yesterday for the middle , sat phone out of order. We tried to find a vhf relay everyday. Not easy. No worries, everything ok. Kisses to everybody."

 

Mail reçu le 25.11.2005

Vous sous la neige, nous aux abords d'une dépression tropicale, la météo n'est pas cool!!! Mais ne vous faites pas de souci pour nous. Nous sommes loin au sud-est de Delta et fonçons au sud à 7-8 noeuds pour la contourner et surtout pour trouver les alizés tant attendus qui semblent s'établir là-bas. De plus, Delta devrait s'en aller au nord-est (chez
vous) en s'atténuant. Nous recevons chaque jour par mail une prévision météo de l'Arc, aisni qu'un fichier informatique "vent" avec la position du bateau donnée par GPS, que nous superposons à la carte de l'Atlantique. Un ami nous "route" depuis la Suisse car il dispose d'informations plus complètes et d'un logiciel de routage. Nous essayons grâce à cela de prendre la ligne la plus rapide, qui n'est pas forcément la plus droite cette année ! Pendant la nuit de mercredi à jeudi, le vent est tombé d'un seul coup et il n'est resté qu'une vague infernale. Impossible d'empêcher les voiles de battre. Pierre s'est acharné un moment, en bon régatier, pour faire avancer la bête. Puis il a abandonné, a tout affalé et est parti se coucher! Nous sommes restés trois heures ainsi, ballottés comme un bouchon avec un bruit infernal dans le bateau : choc des drises, des vagues, des verres, des bouteills (oui...on en a quelques-unes !) et grincements divers. Nous avons essayé de dormir, le moral dans les chaussettes, la tête entre deux oreillers. Et au petit matin, le vent est revenu tranquillement. Nous avons même fait deux heures de spi direction ouest avant de nous résoudre à changer notre route et à aller au sud au vu de la situation météo. Et cela fait 30 heures que nous fonçons par vent de travers sur une mer relativement plate avec une gîte de 20° à 30° . Sans cela, ce serait presuqe parfait !

Salutations de l'équipage.

 

Mail reçu le 23.11.2005

Qui a dit que la traversée de l'Atlantique était une partie de plaisir ? Cela resssemble furieusement à la Méditerrannée : pas de vent ou vent dans le nez. Après l'euphorie du départ sous un soleil éclatant et un petit vent sympathique, nous avons rapidement eu la douche froide : 20 à 25 noeuds au près, pas encore amarinés, pas habillés, bateau préparé pour le petit temps. Dans la nuit, le vent tombe. Nous mettons le moteur et le garderons pratiquement 48 heures avec quelques intermèdes à la voile. Nous avons droit au moteur dans notre catégorie, les heures nous seront rajoutées à la fin selon une formule savante. Mais ils ont oublié d'installer une pompe au milieu de l'Atlantique, alors il faut bien calculer car nous avons besoin de fuel pour l'énergie à bord. La journée de mardi a été magnifique : arrêt pour un petit bain dans un paysage de collines aquatiques, bon repas sur une table presque immobile, pêche d'une dorade qui, grillée ua four, nous a fait un excellent repas du soir et, comble du luxe, pain frais cuit par le boulanger du bord, Bernard. La nuit étoilée, le reflet de Vénus sur l'eau et le bateau entouré de plancton fluorescent étaient encore plus appréciables qu'à 21 h nous avons pu arrêter le moteur et avancer à la voile. Au petit matin, ce mercredi, le vent du Sud a forci et la vague s'est formée. Nous avons réduit la voilure et, depuis, nous avançons gités, secoués, dans un espace mal aéré. Mais au moins nous avançons. Nous attendons avec impatience les fichiers météo. Une petite amélioration est prévue.Ouf ! On ne va tout de même pas traverser l'Atlantique au près.

 

Mail reçu le 22.11.2005

La théorie des alizés et la pratique, c'est pas la même chose ! Départ mouvementé en passant par toutes les allures en quelques heures : Près bon plein sous grand soleil sur la ligne, belle ambiance avec les cris et les cornes de brume de tous le monde au moment du coup de canon. On prépare rapidement le spi pour faire une demie-heure de belle navigation.Puis les choses se gâtent. Le vent tourne au sud-ouest et monte à force 5/6. Au près serré, dans la vague, bien gités, c'est un peu rude comme entrée en matière. Nous n'oublions pas de "nourrir les poissons" au passage pas pour tout le monde... Enfin la pluie s'y met pour couronner le tout.A minuit, le front passé, il n'y a plus de vent. Il ne reste que la houle et on met le moteur. Nous prenons notre rythme tranquillement et c'est pendant un quart de nuit que je profite d'écrire ces lignes. Au moteur, sans un bateau aux alentours, j'ai tout mon temps. Position le 22.11.05 à 10.30 TU : 26°05N/18°40W

Nicole

 

 

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