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Coup de coeur pour "Les Saintes"

Eh oui ! Nous avons craqué ! Nous avons décidé de nous arrêter à Terre-de-Haut dans l'archipel des Saintes. Regardez, nous avons déjà les enseignes pour nos chambres à louer...

Alors quand vous viendrez chez nous, nous vous ferons découvrir ce petit paradis ...

D'abord vous verrez la baie magnifique, parsemée de voiliers de passage, bordée de cocotiers et de maisonnettes aux toits rouges ou oranges. Il paraît qu'elle ressemble, en petit, à celle de Rio. En tous cas il y a le "pain de sucre". Bien sûr il y a quelques ferries qui amènent les touristes de Guadeloupe pour la journée, mais ils se dispersent vite, à pied ou en scooter et cela fait vivre l'île. Grâce à cela, les jeunes trouvent du travail et restent.

Vous vous extasierez ensuite comme nous devant des animaux surprenants que les locaux ne regardent même plus : les iguanes et les pélicans. Les premiers descendent vers les habitations à la saison sèche pour trouver de l'eau. Ils se mêlent aux poules et aux coqs dans les jardins. C'est une espèce protégée.

Les pélicans se reposent sur les arbres, les bateaux ou les bouées avant de partir en chasse. Nous n'avons pas vu de tortue mais il paraît qu'elles viennent pondre sur les plages. Il y a aussi un quantité d'animaux plus habituels, les chèvres, les poules et surtout les coqs que vous entendrez toute la journée.
Vous pourrez vous promener sur les quelques routes de l'île pour accéder aux autres baies et vous baigner. En chemin, vous longerez de magnifiques maisons créoles très fleuries et des petites cases colorées, véritables maisons de poupées. Partout la végétation est exubérante .
Mais surtout, vous côtoierez les habitants de l'île, parfois blancs, parfois noirs ou métis, mais parlant toujours le même créole chantant. Comme tout le monde se déplace à pied, ou éventuellement en scooter, les rencontres sont fréquentes. Les Saintes ayant un climat sec, elles n'ont pas eu de plantations, donc pas d'esclaves et la population locale descend de pêcheurs bretons. Vous verrez les femmes vendre les tourments d'amour (pâtisseries) à l'arrivée de ferries, le petit vieux proposer chaque après-midi devant sa maison son flan de giraumon ou de patate douce, la vendeuse de sorbet coco, les étalages de punchs et petits pâtés ou de coquillages et bibelots divers. Le matin, les pêcheurs vendent leur poisson sous les arbres en bord de mer. Vous admirerez aussi les jolies enseignes de studios et de chambres à louer dans tous les coins de l'île. Dans les boutiques, vous trouverez des habits et des bijoux de confection locale. Cela change du "made in China".
Et puis il y a les navigateurs et leurs saintoises, qui sont des canots à voile traditionnels. Des bateaux en bois peints de couleurs vives et surmontés d'une immense grand'voile triangulaire. Georges est un des navigateurs. Passionné de voile et de saintoises, il est aussi cuisinier. Pierre a fait sa connaissance il y a une année et Georges l'a invité à faire un bord avec eux.
Si vous êtes invité à naviguer, attention ! C'est plus chatouilleux qu'un Laser et le vent arrière est acrobatique avec cet immense gui (bôme) en bambou. Mis à part quatre poulies pour la grand'voile, aucun accastillage ni aucun câble n'est autorisé ! Même pas de girouette !

Nous vous emmènerons certainement manger au restaurant de Georges, "Les 3 boats", décoré de photos de saintoises et de nombreuses coupes gagnées en régate. Au menu, "cuisine créole traditionnelle, piquée d'un zeste de gastronomie". Vous vous régalerez. Mais si vous lui demander la signification de certains noms de plats ou de sauces qui vous interpellent, il éclatera de rire et avouera que cela ne veut rien dire, que le nom lui plaisait.
Et en fin d'après-midi, quand les ferries auront quitté l'île, vous irez, comme les locaux, dans la rue, sur un banc ou sur une terrasse et vous profiterez de la douceur de la température pour faire un brin de causette avec les voisins et les passants. Il y aura toujours quelqu'un pour discuter avec vous et essayer de vous apprendre deux mots de créole. Pa ni poblem !
Mais tout cela paraît trop beau. La réalité n'est peut-être pas aussi idyllique, surtout si l'on n'est pas vraiment de l'île. Alors nous allons laisser Mme Bonbon et Pierrot louer leurs chambres et nous repartirons avec notre bateau... mais nous reviendrons, c'est sûr ! Et de votre côté, si nous vous avons fait envie, appelez Mme Bonbon !


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