Photo 1 : Nous quittons la France en traversant sur le nord de la Corse puis sur l’île d’Elbe, première des îles italienne que nous visiterons en descendant le long de la botte. Mes parents nous acoompagnent quelques jours pour en faire le tour. Villages très touristiques, côte sud brûlée, heureusement Porto Ferraio sauve l’honneur et nous donne un peit aperçu de l’architecture toscane que nous n’aurons pas le temps de découvrir par la suite : hautes maisons de couleur ocre collées les unes aux autres.

Photo 2 : Arrêt à Fiumicino, aux portes de Rome, pour prendre nos passagers suivants : Michel et Simone. On arrive pendant un orage d’enfer, contents d’avoir une assistance à terre pour nous guider et réserver une place au port, le long du fleuve. Nuit bien calme... si on avait connu la suite, on en aurait profité plus !

Photo 3 : Arrivée à la tombée du jour à Ponza après 10 heures de navigation. Juste le temps de se mettre dans la première baie venue avant la nuit... et de comprendre notre malheur !
On roule d’un bord à l’autre jusqu’au matin.

Photo 4 : Le lendemain, on lève l’ancre dès le réveil et c’est en déjeûnant que l’on passe sous le phare au sud de l’île.

Photo 5 : On découvre, sous le cimetière actuel, de belles grottes creusées par les romains pour y élever des murènes. Il semble qu’elles étaient utilisées comme oracles, pour prédire l’avenir ! Les romains ont laissé bien d’autres vestiges dans l’île qu’ils utilisaient pour contrôler l’espace maritime, mais aussi comme prison dorée pour éloigner les membres gênants de la famille impériale.

Photo 6 : Les bâtiments colorés de Ponza entourent le port de pêche construit au XVIIIème par les Bourbons. Les bateaux semblent rester à quai. Ici aussi, les pêcheurs vivent des moments difficiles : quotas, subventions pour ne pas pêcher (!), recyclage dans des activités touristiques...

Photo 7 : Des échoppes bordent le quai tandis qu’à l’étage supérieur c’est la “passegiata”, plus touristique mais très pittoresque....

Photo 8 : ... qui me permet de contrôler les fréquentations de Pierre, ici surpris en pleine conversation avec des américains de passage, qui ont reconnu son T-shirt typiquement antillais.

Photo 9 : La baie est vide. D’après les cartes postales, en été, c’est bien différent. Des pontons flottants sont installés, les bateaux envahissent le port et les mouiilages alentours. En arrière plan, on aperçoit les murets qui permettaient les cultures : vignes, pêches, figues, lentilles, fèves. Il n’en reste pas grand chose !

Photo 10 : On regrette de ne pas avoir de géologue à bord car ces îles sont étonnantes par les différentes teintes et formes des rochers. Roches grises, jaunes, vertes, rouges... nées de différentes éruptions, refroidissements, érosions.

Photo 11 : Un vingtaine de milles à parcourir pour arriver à l’île suivant, Ventotene, qui se présente tout en rose et en jaune. Petit village coloré, avec des rues tortueuses, des escaliers, des agaves, des tunnels creusés dans le tuf pour aller à la plage...

Photo 12 : Vestige romain encore, le premier port de l’île a été creusé directement dans la roche, bittes d’amarrage comprises. Malheureusement Anegada est trop grand pour y entrer. Au loin, on voit l’île de San Stefano sur laquelle les Bourbons, toujours eux, ont construit une grande prison en fonction jusqu’en 1965. Mais l’île paraît morte. Impossible de trouver une glace artisanale, il n’y en a plus ! Les boutiques sont fermées.

Photo 13 : L’”ormeggiatore” (celui qui nous aide à nous amarrer dans les ports italiens) nous raconte avec nostalgie que l’île est “abandonnée”, que hors saison, c’est-à-dire de octobre à avril, si ce n’est plus..., l’île ne compte que 200 habitants, qu’il n’y a plus que 2 pêcheurs alors qu’il y en avait 25, que les jeunes ne veulent plus rien faire et que personne ne cultive plus rien... Nous sommes tout de même quatre bateaux le long de la grande digue pour une nouvelle nuit agitée par un mauvais clapot.

Photo 14 : On quitte les îles Pontines pour une belle navigation ventée jusqu’aux îles de la baie de Naples, volcaniques elles aussi. Les fonds, dans cette mer Thyrénienne, sont aussi torturés que la partie émergée. A 10 milles au sud de Ponza, il y a une faille de 3640m de profond. Les îles sont volcaniques et Ischia, où nous arrivons, est spécialisée dans les cures thermales.

Photo 15 : Première priorité quand nous touchons terre... manger une bonne glace !

Photo 16 : A Ischia, le château n’est pas bourbon mais aragonais (XVème)(Mes notions d’histoire sont très pauvres et c’est si compliqué...) C’était un joli cadre pour un mouillage qui est malheureusement devenu infernal la deuxième nuit. Pendant cette croisière, nous passerons quatre nuits sur huit à se faire secouer...! Heureusement que Simone et Michel sont des optimistes à toute épreuve.

Photo 17 : Nous avons loué des scooters pour un tour de l’île... décevant. Seule la vue depuis le sommet du mont Epoméo et les châtaignes ramassées en y grimpant en valaient la peine. Pour le reste, Ischia est très (trop) construite, tournée entièrement vers le tourisme.

Photo 18 : Heureusement, Procida, sa petite voisine est un vrai bijou... elle mérite une page pour elle toute seule... un grand “coup de coeur” ! C’est là que je reste quatre jours pendant que Pierre rentre en Suisse. La petite marina de Chiaiolella est idéale.

Photo 19 : J’ai profité de ce séjour pour prendre un ferry et visiter un petit coin de Naples. Ils n’ont effectivement toujours pas inventé le sèche-linge ! Tant mieux pour nous autres photographes.

Photo 20 : J’ai vu un beau cloître, des fresques, des statues, mais surtout des rues vivantes, des échoppes et des petits bouts d’histoire cachés dans la moindre des cours encombrées malheureusement de voitures ou de gravats.

Photo 21 : Naples est comme la “sfogiatella riccia”, le feuilleté spécialité locale à la ricotta que l’on déguste dans les pâtisseries : une couche grecque, une couche romaine, une couche moyen-âgeuse et la couche moderne. On peut les voir les quatre à la fois dans l’église San Lorenzo Maggiore. Ici une rue du marché couvert romain que l’on peut visiter sous l’église. Du coup, a construction du métro prend du retard car ils ont découvert un port romain pendant les travaux. Une immense zone près du départ des ferry est ainsi l’objet de fouilles.

Retour