Le conditionnement de la banane

On rencontre de temps en temps des exploitations de conditionnement de la banane le long des routes. Les employés ne voulaient pas être photographiés (il faut toujours demander la permission aux gens avant de les photographier... ils sont assez sensibles sur ce point), voici donc quelques étapes très brèves, et en plein air, le chemin de la banane.

Les plantations de bananes sont nombreuses dans l'île, même si la branche est en crise car elle a du mal à résister face à la concurrence du l'Amérique Centrale et l'Amérique du Sud. Les planteurs espèrent une aide de l'Europe pendant quelques années pour avoir le temps de se restructurer e de moderniser leurs infrastructures. Sans cela, la banane martiniquaise ne survivra certainement pas.

Le bananier n'est pas un arbre mais une plante, qui est coupée après avoir produit un régime. Une nouvelle pousse se développe à côté de la première et donnera à son tour un régime. Les régimes sont enveloppés dans des sacs en plastique bleu pour les protéger des insectes et des oiseaux.

Les régimes sont coupés et amenés par tracteur à l' "usine", ouverte à tous vents.
Les régimes sont placés sur un tourniquet. Chaque banane est débarassée de son extrémité (comme la mouche d'une pomme) qui pourrait cacher des parasites.. A la fin de cette chaîne, une personne partage les régimes en bouquets de quelques bananes.
Les bananes sont alors plongées dans un bain désinfectant. Elles sont triées, celles qui ne correspondent pas à la qualité demandée pour l'exportation sont mises de côté. Elles sont ensuite rincées sous des douches en passant sur un tapis roulant puis étiquetées, pesées par plateaux...
... et finalement mises en carton. Elles sont vertes afin de supporter le voyage et mûrir en route.

Les containers sont à côté, prêts à être chargés et à prendre la mer.

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